mercredi 25 mai 2016

Carrefour Market à fond derrière DCTLM

Jacques Galzy en compagnie de Nicolas ISNARD, Maire de Salon-de-Provence

Le 3 mai dernier à Salon-de-Provence, Carrefour Market a accueilli lors d'un spectacle plusieurs centaines d’handicapés (enfants, adolescents, adultes), résidents de 5 structures locales. Ils ont été invités à faire la fête lors du concert organisé par la Mission Handicap de Market Sud-Est.

Il y avait une belle ambiance, à l’Espace Charles-Trenet, en présence du Préfet Parisot et de Marie-Hélène Chavigny, Directrice des ressources humaines Carrefour Market France, cet après-midi là, à Salon-de-Provence. Il est vrai que les musiciens présents savent chauffer une salle.
A l’issue du concert qui dura plus d’une heure, 89 000€ de dons ont été remis à trois associations, en faveur du handicap, que soutient Carrefour Market.
Cette somme a été collectée dans les magasins du groupe grâce à un CD (100.000 exemplaires) spécialement réalisé pour les 10 ans de sa Mission handicap et proposé à ses clients en échange d'un don.

Marie-Hélène Chavigny, Directrice des ressources humaines Carrefour Market France,
Yves Chachuat, DRH Sud de Carrefour Market et Jacques Galzy, trésorier de DCTLM.


Yves Chachuat : « DCTLM, c’est un nom qui dit tout »

Ce fut l’occasion pour “Différent comme tout le monde” de recevoir un chèque de soutien de 62.600 euros, remis à Jacques Galzy, le trésorier de DCTLM.

« Nous avons mis en place la mission handicap au sein l’entreprise depuis quelques années », explique Yves Chachuat, DRH Sud de Carrefour Market. « Le handicap est la première problématique de diversité à laquelle on s’est attaqué de manière forte, structurante, en missionnant spécifiquement des personnes à cette tâche. Nous considérons que nous avons des responsabilités sociétales. »

Et de poursuivre : « Dès que le préfet Parisot m’a contacté, nous avons été séduit par la passion qui anime l’équipe de DCTLM. De manière anecdotique, le nom « Différent comme tout le monde » est formidable. Cela dit tout ! La cible : la sensibilisation des collégiens qui sont à un stade leur vie où c’est là qu’il faut les sensibiliser. On voulait une association avec laquelle nous allions travailler en priorité. Nous l’avons trouvée c’est DCTLM. Le deal : on vous aide, mais étendez vous sur le territoire. »

Sandrine Lapeyre, Responsable Mission Handicap et Projets Diversité Carrefour Market…
 à la guitare basse


Sandrine Lapeyre : « Important que les clients sachent que nous nous investissons dans le handicap »

Pour sa part, Sandrine Lapeyre, Responsable Mission Handicap et Projets Diversité Carrefour Market rappelle que « Carrefour sensibilise ses équipes mais aussi ses clients. Il est important que les clients sachent que nous nous investissons dans la diversité, dans le handicap. Je vous donne un exemple, un directeur de magasin a accueilli une personne trisomique en stage. »

Yves Chachuat et Sandrine Lapeyre, avaient auparavant fin mars assisté à une journée de sensibilisation DCTLM au Pont du Gard avec un plaisir non dissimulé.

« Nous trouvons ça super. C’est la base de tout. Si on confronte les jeunes à 12 ans avec le respect de l’autre, la bienveillance, la différence, c’est acquis à vie. Ils deviendront des adulte respectueux. On ne peut pas être dans ces sujets là , sans être convaincu, il faut vivre ses convictions. Et heureusement qu’il y a de la différence. »

On ne saurait mieux dire !

Alain MOIRE.

EMEGA : A Cayenne les enfants font les artistes


Madame Vidil en compagnie des enfants de DCTLM au Pont du Gard

Eva Vidil,  membre de l’association Emega (Exploitants de Manèges Enfantins en Guyane et leurs Amis) a rendu visite à « Différent comme tout le monde » lors de la session du Pont du Gard en mars dernier. Depuis 2011, Elle a développé dans le territoire d’outre mer (55000 habitants) une action de sensibilisation au handicap au travers de diverses actions artistiques.

Quelle est la genèse de votre association Emega ?

 L’association est constituée essentiellement de forains et d’enseignants à la retraite. Elle a vu le jour en 2011. Ce qui est mon cas. J’ai décidé d’acheter un petit manège sur la grande place de Cayenne, et je me suis aperçu que les enfants handicapés allaient peu au manège, faute d’aides. Je me suis dit c’est pas possible, j’ai du temps libre, je vais entreprendre une action. A partir de là, nous avons constitué une association. Je m’occupe du mieux vivre ensemble. Tous les ans, on initie désormais une action artistique avec la ville de Cayenne, le rectorat, la DAC, sur la place des Palmistes, la place emblématique de Cayenne, très familiale.

En synthétisant il s’agit de sortir le handicap dans la ville et de montrer que les handicapés peuvent s’exprimer de manière artistique, montrer ce qu’il font dans la cité avec le soutien des collectivités.


Quelles sortes d’œuvres proposent les enfants ?
Tableaux ou palmiers en 3D d’une hauteur d’au moins 1,50 m cette année par exemple. Les œuvres sont uniquement réalisés par des handicapés de toute nature encadrés par des artistes. Les réalisations sont exposées, à la mairie, à l’aéroport, au conseil départemental, on essaie de s’approprier des sites identitaires et historiques de Cayenne, des lieux privés aussi. Partout où cela est possible.


Combien touchez-vous d’enfants ?

250 enfants sur Cayenne et sa presqu’ile !


Pour le futur qu’envisagez-vous ?


Nous voulons nous étendre sur le territoire, à Saint-Laurent, Kourou. Nous avons une antenne à Montpellier avec Estelle Roche. Nous envisageons de développer divers partenariats et notamment avec « Différent comme tout le monde ».

Recueillis par Alain Moire